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Un projet mis au carré, tels ceux que l’on retrouve sur le sol et le plafond, lève cette forme sommaire et rigide en 3 dimensions au rang de cube, dessinant alors une trame qui investit et restructure le lieu.

Cette sorte de grille, voire de cage questionne un principe de normalisation de forme et d’espace qui influence de facto l’usage et la place du corps et par incidence la conception de notre rapport usuel quotidien au monde.

Mais ce volume revêt une autre modalité, jouant du vide et des différentes densités d’occupation. Ces cubes proliférèrent, disparaissent, se poussent laissant des réserves pour créer des niches, des passages, des espaces ouverts.

L’intérieur et l’extérieur se confondent, la structure mère se dissémine dans les deux zones, troublant la frontière, jouant d’aller-retour, passant de l’un à l’autre, recréant l’un dans l’autre et inversement.
Ainsi de multiples combinaisons sont possibles, un cube s’étant délogé ici ou là, le corps vient s’y loger… crée son cocon, seul ou à plusieurs, partagé ou séparé, ouvert ou isolé, exposé ou caché, étendu ou recroquevillé…

C’est une invitation à se réapproprier l’espace par le corps, permettant une ré- expérimentation de l’architecture et de l’usage de nos espaces, interrogeant l’influence et l’incidence de l’un sur l’autre.